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SG mag n°3 Juillet 2025
N°3 - Juillet 2025
par Guillaume Leforestier, secrétaire général
Dans ce troisième numéro de SG mag, nous avons choisi de mettre en lumière deux thèmes majeurs qui incarnent pleinement l’engagement et le dynamisme des équipes du secrétariat général. Ces sujets traduisent une réalité concrète, celle d’un travail quotidien, coordonné et profondément humain, au service de toute notre communauté.
La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) n’est pas qu’un concept théorique ou un slogan institutionnel. Grâce à l’implication des agents du secrétariat général, la QVCT se matérialise chaque jour par des actions concrètes, des initiatives innovantes et une écoute attentive des besoins. La QVCT, c’est l’expression même de notre engagement pour un environnement où chacun peut s’épanouir pleinement, dans le respect et la bienveillance.
Cette année marque également le 20e anniversaire de la loi « accessibilité », une étape fondamentale dans la construction d’une société plus inclusive et équitable. Notre secrétariat général est fier d’avoir su intégrer cette exigence dans ses pratiques et projets, avec des progrès tangibles qui vont bien au-delà de la simple conformité réglementaire. Aménagements, sensibilisation, accompagnement : ces actions témoignent de notre volonté de lever les barrières, pour que chacun puisse pleinement participer à la vie collective.
avec celles et ceux qui agissent en faveur de notre environnement de travail
Comme chaque année, le secrétariat général s’est mobilisé au mois de juin, autour d’une semaine dédiée à la QVCT. Cette démarche ne se limite pas à une seule semaine. Au secrétariat général, le bien-être de chacune et chacun est essentiel. Au quotidien, les équipes de la sous-direction des politiques sociales, de la prévention et de la protection sociale complémentaire (PSPP) de la direction des ressources humaines (DRH) pilotent des actions visant à assurer de bonnes conditions de travail pour toutes et tous. Organisées en différents pôles thématiques, leurs actions sont complémentaires et contribuent à la recherche continue de l’amélioration de nos conditions de travail.
« La démarche QVCT désigne l’ensemble des actions qui permettent d’améliorer le bien-être des agents. Elle couvre à la fois l’environnement de travail, les relations professionnelles, la prévention des risques, l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et le sens donné au travail. L’objectif est de faire en sorte que chaque agent se sente bien dans son travail, écouté, reconnu, et acteur de ses propres conditions de travail. »
La mission menée par les équipes de la sous-direction PSPP s’inscrit, entre autres, dans le cadre du Plan santé au travail de la fonction publique. Pour nos ministères, il se décline autour de trois plans d’action ministériels : le plan d’action pour la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail ; celui relatif à la prévention des risques psychosociaux ; et un plan renforcé des risques liés aux interventions sous circulation des agents des routes. Afin de garantir la cohérence de ces plans et leur ancrage dans la réalité des services, ils ont été élaborés avec l’appui des directions métiers, des acteurs de la sécurité au travail et en concertation avec les organisations syndicales.
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« Au sein de la sous-direction, nous intervenons sur un grand nombre de sujets participant à la qualité de vie et des conditions de travail. Nous pilotons la politique de prévention des risques professionnels, l’organisation du travail (suivi des accords en matière de télétravail, droit à la déconnexion), la politique ministérielle d’insertion et de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, mais aussi la politique d’action sociale en faveur des personnels, en lien avec le service social, les organisations syndicales et les partenaires associatifs. L’action des différents pôles de la sous-direction est complémentaire et participe au bien-être, à la sécurité, à la santé, à l’inclusion des agents et des collectifs de travail.
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Ainsi un agent peut bénéficier d’actions des différents pôles en lien avec son bien-être au travail : se restaurer sur son lieu de travail, participer à des actions collectives organisées par le comité local d’action sociale (CLAS), avoir accès à un service de santé au travail, bénéficier d’adaptations liés à un handicap, contacter la cellule d’écoute ministérielle pour un appui psychologique, bénéficier d’une organisation du travail permettant de concilier vies privée et professionnelle… »
« Avec mon équipe, nous travaillons plus spécifiquement sur la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail. Animation du réseau des conseillers de prévention, organisation de formations et d’initiatives ludiques, accompagnement des services, notre mission est d’offrir un bon climat de travail où chacun est impliqué activement dans une démarche de prévention.
Concrètement, nous avons pérennisé la cellule d’écoute et de soutien psychologique et nous contribuons à des actions de promotion de la santé, comme le soutien à l’activité physique et sportive ou encore la lutte contre les troubles musculo-squelettiques. Avec le centre ministériel de valorisation des ressources humaines (CMVRH), nous proposons un catalogue de formations variées afin de sensibiliser les agents et prévenir les risques. »
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« Au pôle handicap nous assurons notamment le suivi du protocole handicap en faveur d’une meilleure inclusion des agents du pôle ministériel en situation de handicap. Nous conseillons les services pour la mise en place d’un environnement de travail adapté à tous.
Nous pilotons également les actions de sensibilisation et de formation liées à la santé mentale, désignée Grande Cause nationale 2025. La santé mentale est aujourd’hui un enjeu prioritaire de santé publique, un élément essentiel du bien-être au travail et indissociable de la santé globale. Il est important de rappeler qu’en France une personne sur cinq vit avec des troubles psychiques, une personne sur deux connaîtra des problèmes de santé mentale au cours de sa vie et qu’une personne sur trois déclare qu’elle ne parlerait pas de ses troubles si elle en avait.
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La santé mentale nous concerne tous. Elle fait partie intégrante de notre équilibre personnel et professionnel. Au secrétariat général plusieurs actions ont été mises en place pour sensibiliser, identifier les signaux d’alerte et accompagner : une formation aux premiers secours en santé mentale, une cellule d’écoute psychologique, la mise à disposition de webinaires et de ressources pour agir à son niveau, que l’on soit agent, collègue, manager ou accompagnant. »
La construction d’un environnement de travail sain et épanouissant résulte d’une action collective des équipes de la direction des ressources humaines, d’un réseau important d’acteurs publics et de l’action sociale, mais aussi de notre action à chacun en tant qu’agent. »
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« Nous ne travaillons pas seuls, nous nous appuyons sur un réseau important d’acteurs qui interviennent auprès des agents sur le domaine de la QVCT : les autres services de la DRH, en particulier le CMVRH qui propose un grand nombre de ressources pour soutenir notre politique en faveur de la qualité de vie au travail, les services de santé au travail, les assistants et conseillers de prévention, le service social du travail, les personnes ressources handicap régionales, et bien sûr les partenaires sociaux. Nous entretenons aussi des liens étroits avec les différents acteurs de l’action sociale comme les CLAS, le comité d’action sociale (prêts sans intérêts), les ASCE (sport et culture) et le CGCV (colonies de vacances).
Nous souhaitons également de créer une culture commune de la QVCT dans les services. Chaque année, la semaine de la QVCT est l’occasion pour les agents d’assister à des conférences. Pour l’édition 2025, elles étaient organisées autour de la lutte contre la sédentarité, la santé mentale, le mal de dos ou encore la gestion de la charge de travail. Tout l’enjeu de la démarche est que chacun puisse être un acteur actif de ses propres conditions de travail. Les réponses au baromètre social, organisé tous les deux ans, nous permettent également de mieux comprendre les attentes des agents et d’adapter les politiques ministérielles des ressources humaines aux besoins.
L’objectif est que l’on construise ensemble un environnement de travail à la fois plus sain, plus serein et plus épanouissant pour toutes et tous. »
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décryptage avec les équipes de la délégation ministérielle à l’accessibilité (DMA)
Le 11 février dernier la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite « loi handicap » fêtait ses 20 ans. Elle pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ».
Pour y parvenir, la politique du handicap met l’accent sur quatre grandes thématiques : les droits à compensation du handicap, l’école pour tous, l’insertion professionnelle et l’obligation d’accessibilité. C’est sur cette dernière thématique qu’agit l’équipe de la DMA. Rattachée à notre secrétariat général, elle impulse et coordonne, en lien avec ses partenaires (opérateurs, industriels, syndicats professionnels, autres ministères, collectivités territoriales, associations représentant les personnes handicapées ou à mobilité réduite…), la politique d’accessibilité du cadre bâti (logement, établissements recevant du public et locaux de travail), de la voirie, des espaces publics, des transports publics (fluvial, aérien, ferroviaire, maritime, par câbles, routiers), des mobilités, des espaces naturels ainsi que des domaines transversaux tels que l’information sur l’accessibilité. Elle assure également la cohérence des actions menées par les ministères dans ces différents domaines.
Quand on parle d’accessibilité, de quoi parle-t-on ?
Le périmètre d’action de la DMA concerne l’adaptation des conditions d’accès des personnes handicapées ou à mobilité réduite à leur environnement. Concrètement, il s’agit de rendre accessible l’ensemble de la chaîne de déplacement. Cela passe en amont par l’information sur l’accessibilité d’un lieu donné, jusqu’au déplacement puis à l’accès du site, aux services et aux prestations.
L’équipe de la DMA a pour objectif de permettre à chacun d’aller d’un point A et à un point B sans interruption dans la chaîne du déplacement et de l’information des voyageurs ou des usagers. Cela passe à la fois par des modalités techniques et par la mise à disposition d’une information accessible.
C’est en particulier la raison d’être de la plateforme Acceslibre développée en interne par deux intrapreneuses Julia Zucker (DMA) et Sophie Tcheng (DRIEAT / UD92). Le site recense et partage les informations sur l’accessibilité de tous les lieux recevant du public. Nous pouvons tous contribuer à rendre notre société plus accessible et inclusive, en décrivant l’accessibilité des lieux recevant du public dans lesquels nous nous rendons. Créez votre compte et contribuez, vous aussi, à rendre la ville plus accessible.
La loi « Handicap » de 2005 et l’institutionnalisation de l’accessibilité universelle
Dès 1977, le précurseur de notre secrétariat général a accompagné la politique d’accessibilité avec la mise en place du CoLITRAH, « le Comité de Liaison pour le transport des personnes handicapés ». Cette instance de concertation a permis d’appréhender le handicap de façon novatrice comme une interaction entre des individus et un environnement non adapté. De ces échanges est née la politique d’accessibilité.
Avant 2005, la prise en charge du handicap reposait principalement sur une logique d’assistance et une approche médicale sur laquelle on venait greffer l’environnement en ajoutant une rampe à côté de l’escalier au lieu de construire directement accessible. Suite à l’adoption de la loi « Handicap », les mesures spécifiques ont laissé place à la notion d’accessibilité telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec des aménagements utilisables par tous. C’est cette vision d’une accessibilité universelle qui a été institutionnalisée et actualisée dans la loi du 11 février 2005.
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En parallèle des avancées mises en œuvre en France, plusieurs pays de l’Union européenne et de l’organisation de coopération et de développement économique ont eux aussi initié leur propre politique d’accessibilité. La particularité française fut d’adapter l’existant. Un défi particulièrement complexe au regard du nombre de bâtiments anciens et classés que compte la France. L’exemple le plus parlant étant l’adaptation du métro parisien. La particularité française fut d’adapter l’existant. Un défi particulièrement complexe au regard du nombre de bâtiments anciens et classés que compte la France. L’exemple le plus parlant étant l’adaptation du métro parisien.
20 ans plus tard, où en est-on ?
Des progrès notables ont été réalisés pour améliorer l’accessibilité sur l’ensemble du champ d’actions de la DMA.
La voirie est un maillon essentiel de la chaîne du déplacement, elle est un lieu de rencontres aux interfaces du cadre bâti et des services de transport. En la matière de nombreuses avancées ont été mises en œuvre. Les feux qui parlent, les bandes de guidage au sol, les bandes à plots en haut des escaliers et devant les passages piétons, les plans inclinés devant les commerces, les points d’arrêt transport sonorisés, tous ces dispositifs ont été pensés dans nos ministères par la DMA.
La pleine citoyenneté des personnes handicapées ne se limite pas au logement, au travail et aux transports, elle concerne aussi le droit de choisir ses loisirs, son sport, ses vacances.
La DMA œuvre au déploiement du label d’État « Destination pour tous » qui garantit un séjour de qualité accessible aux personnes en situation de handicap, à leurs proches, aux aidants qui les accompagnent, mais aussi aux personnes âgées et, in fine, à l’ensemble de la population. La labellisation porte sur tous les champs de compétence de la DMA. Un périmètre d’intervention qui s’est récemment élargi avec l’obligation de mise en accessibilité des espaces naturels.
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont apporté un éclairage sur la question de l’accessibilité universelle. Ils ont également permis de formaliser des usages déjà existants tout en développant l’accessibilité dans le cadre d’événements éphémères.
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Tous les jours, les agents de la DMA agissent pour améliorer l’accessibilité des transports, du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des espaces naturels. Même s’il reste un long chemin à parcourir, par leurs actions ils s’efforcent d’assurer la continuité de la chaîne du déplacement pour tous les usagers.
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